• DOI:10.2307/1160064
• Corpus ID: 56440442

Ethnoveterinary medicine in Africa

@article{McCorkle1992EthnoveterinaryMI,
  title={Ethnoveterinary medicine in Africa},
  author={Constance M. McCorkle and Evelyn Mathias-Mundy},
  journal={Africa},
  year={1992},
  volume={62},
  pages={59 - 93}
}

• C. McCorkle, Evelyn Mathias-Mundy
• Published 1 January 1992
• Political Science
• Africa

Abstract Local knowledge systems have won growing attention and respect within conventional science and in the international development community. Such systems have usually resulted from centuries of local people's empirical observation and experience and typically are highly ecologically sensitive. The information they embody and their associated materials and techniques can be of immense practical value in mounting cost-effective, socio-culturally and politically workable, environmentally benign, and thus sustainable, initiatives to improve human livelihoods and well-being. The present article overviews one pioneering branch of research and development for the continent of Africa: ethnoveterinary medicine. Indigenous healers, ethno-aetiologies, ethnopharmacology and toxicology, vaccination and surgical skills, and selected health-related husbandry practices are described. These data are then analysed from both social scientific and biological-technical perspectives, to identify limitations and potentials in putting African veterinary expertise to work in truly appropriate agricultural development. The authors conclude with recommendations for both immediate and future directions in the study and utilisation of this corpus of valuable, but endangered, knowledge. Résumé Les pratiques des connaissances locales sont de plus en plus considérées et respectées au sein même des sciences conventionnelles et du monde du développement international. Ces procédés sont en général le fruit de l'observation empirique et de l'expérience des gens du pays à travers les siècles, et sont notamment très censés du point de vue écologique. Le savoir qu'ils transmettent, ainsi que l'association des matériaux et des techniques peuvent être d'une énorme valeur pour élever des initiatives qui seraient sumsamment rentables, réalisables aux niveaux socioculturel et politique, sans conséquence sur l'environnement, et done défendables, afin d'améliorer les moyens d'existence et le bien-être de l'homme. L'article en question offre une idée générale sur un secteur pionier des recherches et développements locaux pour le continent africain: la médecine ethnovétérinaire. Il décrit les caracteristiques des guérisseurs indigènes, des sciences ethno-étiologique, ethnopharmacologique et toxicologique, des connaissances en matière de vaccins et de chirurgie, et de quelques pratiques agricoles en lien avec la santé. Ces faits sont alors analysés d'un point de vue à la fois socio-scientifique et bio-technologique, afin d'évaluer dans quelles limites et comment il serait possible d'appliquer les compétences vétérinaires africaines au sein d'un développement agricole vraiment approprié. En conclusion, les auteurs donnent des orientations à la fois pour le présent et le futur, afin d'étudier et d'utiliser au mieux ce recueil de connaissances, précieuses mais compromises.