• DOI:10.2307/1572155
• Corpus ID: 192997275

Cybernetics and Art

@article{Apter1969CyberneticsAA,
  title={Cybernetics and Art},
  author={Michael J. Apter},
  journal={Leonardo},
  year={1969},
  volume={2},
  pages={257 - 265}
}

• M. Apter
• Published 1 July 1969
• Art
• Leonardo

This article is a non-technical introduction to cybernetics, the study of ‘control and communication in the animal and the machine’. A number of fundamental cybernetic concepts are described including some of those involved in information theory (like the notion of a message and amounts of information), in control theory (like homeostasis, negative feedback and servomechanisms) and in automata theory (like algorithms, Turing machines and networks). The structure of cybernetics is outlined showing the relationship between work on the further development of the theory, on understanding organismic processes in cybernetic terms (especially through model building) and on constructing more purposeful hardware systems. Bionics, cybernation and artificial intelligence (which especially involves heuristic programming) are all fields concerned with the development of such hardware systems. It is argued that cybernetics is related to art in three ways: it may be used by the scientist in studying art, it may be used by the artist in creating works of art—and may have been one of the influences behind the development of the idea of machines as works of art and machines for creating art, as well as the increasingly process-oriented nature of contemporary art—and finally cybernetics may itself be regarded in certain respects as an art form in its own right. Cet article se veut une introduction non technique à la cybernétique, une étude ‘des contrôles et des communications dans l’animal et dans la machine’. Un certain nombre de principes cybernétiques fondamentaux sont décrits, y compris ceux qui traitent de la théorie de l’information (par exemple les notions de message et de quantité d’information), de la théorie des contrôles (par exemple l’homeostase, la contre-réaction et les servomécanismes) et de la théorie des automates (par exemple les algorithmes, les machines de Turing et les réseaux). L’auteur définit la structure de la cybernétique, en montrant les relations qui existent entre les travaux réalisés sur la base des récents progrès faits sur le plan théorique, de la compréhension des processus organismiques en termes cybernétiques, en particulier par la fabrication de modèles, et de la construction de systèmes ‘hardware’ capable d’une meilleure adaptation en vue d’un but précis. Ces systèmes ‘hardware’ sont utilisés surtout en bionique, pour l’application industrielle de la cybernétique, et pour l’intelligence artificielle, laquelle nécessite une programmation heuristique. L’auteur pense qu’il existe trois sortes de rapports entre la cybernétique et l’art: le savant peut se servir de la cybernétique pour étudier l’art, l’artiste peut l’utiliser pour créer des œuvres d’art—la cybernétique est peut-être même à l’origine de la notion de machine en tant qu’œuvre d’art et de machine créant l’art—et enfin la cybernétique peut être dans une certaine mesure considérée elle-même comme une forme d’art à part entière.